QUAND J'AI FAILLI DEVENIR COMMUNISTE
(je dis bien failli)
Un beau jour, alors que je testais un nouveau de trajet de chez moi jusqu'à la fac, je pris la ligne 5 (pour ceux qui connaissent) assis tranquillement, disons-le, m'ennuyant à mourir.
Quand un homme à moitié saoul ou drogué (ou encore les deux) sauta sur moi et mes voisins, nous apostrophant et clamant:
"l'état nous nique tou!, y a du fric pour les banques et rien pour les travailleurs! camarade, nous devons baiser sarko avant qu'il ne nous baisent tous" ( j'exagère pas)
puis sa femme arrive l'engueulant comme pas possible, et lui pour ne
pas l'entendre se met à chanter à tue-tête "l'internationale" (ben voyons)
Le métro finit par s'arreter à la station où le coco doit descendre et avant de quitter le métro; il se tourne vers nous et nous dit avec l'air de quelqu'un qui sait des choses inimaginables : "il ne faut pas vous laisser faire! promettez-le moi!"
Et il descendit, je ne l'ai plus jamais revue depuis (encore heureux)